Origami Marketplace est un éditeur de places de marché en ligne, spécialisé dans l’économie circulaire et la seconde main, depuis 2017. Elle propose à ses clients une solution SaaS permettant d’optimiser l’expérience d’achats et de ventes en ligne grâce au modèle marketplace. Son objectif : aider les entreprises à participer à la transition écologique en associant écoresponsabilité et rentabilité.
Julien Bruitte et Vincent Pichon, cofondateurs de la société Origami Marketplace avec Alexandre Duquenoy, sont convaincus que « l’avenir de la consommation se fera au travers l’économie circulaire et le réemploi. » Ils en ont la certitude au point d’avoir orienté leur solution spécifiquement vers l’économie circulaire.
« Le modèle marketplace est un outil formidable dans la transition écologique des entreprises. Aujourd’hui, le recyclage est fortement mis en avant mais il a un impact environnemental certain. Il faut donc plutôt opter en priorité pour l’économie circulaire et la seconde main. Que ce soit par le biais de marketplaces internes de réemploi des matières premières, de marketplaces de seconde main entre particuliers ou encore de produits reconditionnés, nous accompagnons les entreprises en leur proposant une solution qui s’adapte à tous les secteurs d’activité grâce à une structure évolutive, sur-mesure, et qui répond à leurs besoins business. »
Grands comptes, petites entreprises, fédérations sportives, réseaux de franchises...
Nombreuses sont les sociétés à avoir sauté le pas, accompagnées par Origami Marketplace. C’est que les avantages procurés par ce modèle sont pléthores sur le plan écologique et financier : « Le retour sur investissement est particulièrement intéressant car la marketplace permet tout aussi bien d’optimiser les invendus, les retours clients ou encore les stocks de matières premières. C’est aussi une place de choix pour la vente de produits reconditionnés. Les commissions sur les transactions, les abonnements ou les frais d’inscriptions complètent ce bilan financier positif », détaillent Julien Bruitte et Vincent Pichon.
Et de poursuivre : « Côté écologique, la loi AGEC a instauré de nouvelles obligations pour les entreprises et les industriels, les incitant à adopter des pratiques durables et circulaires. Nous les encourageons à ne pas voir cela uniquement comme une contrainte, mais plutôt comme une opportunité de transformer leur activité et de prospérer dans un monde plus circulaire. »
B2B, B2C, C2C…
En personnalisant l’accompagnement de ses clients, Origami Marketplace ajuste sa solution clé-en-main aux besoins liés au marché, à l’image souhaitée et au modèle commercial. « La plateforme que nous proposons convient à tous les modèles B2B, B2C, C2B2C et C2C. Après avoir qualifié le projet dans ses grandes lignes, on identifie les points importants et essentiels à la mise en place de la marketplace. Si le projet est pertinent avec les fonctionnalités d’Origami, nous proposons une démonstration de la solution pour que le client se rende compte de ce que l’on peut activer ensemble. Une fois que l’équipe s’est projetée et a validé le projet, nous intégrons les fonctionnalités souhaitées ainsi que l’esthétique de la boutique en ligne. Lorsque la marketplace est lancée, nous continuons bien évidemment à accompagner nos clients aussi bien pour l’onboarding de leurs premiers vendeurs, que tout au long de la vie de leur marketplace », continuent les responsables.
L’interface facile d’utilisation, va permettre d’attirer de nouveaux vendeurs et d’enrichir le catalogue d’offres. En gérant les aspects tels que le paiement, la logistique et les points juridiques, elle favorise une gestion simplifiée des échanges.
« Pour autant, nous insistons auprès de nos clients pour qu’ils suivent certains conseils qui garantiront la pérennité de leur marketplace. Nous avons nous-mêmes tenu notre propre place de marché pendant des années, dans le gaming et les objets insolites, et nous savons quelles stratégies sont gagnantes. Notre premier conseil est d’être un véritable expert du marché que l’on souhaite adresser. Connaître le produit et sa gamme, être passionnés et prêts à échanger sur le sujet sont des conditions indispensables. Ensuite, il s’agit de créer une expérience unique de recherche, de se spécialiser, se nicher, afin d’attirer les acheteurs et les vendeurs. En amont, il est d’ailleurs judicieux de créer sa communauté autour du produit concerné, en utilisant tous les outils numériques pour fédérer ses futurs clients et ses futurs vendeurs. »
Priorité à la seconde main
L’évolution des habitudes d’achats des consommateurs, de plus en plus regardants sur les critères sociaux et environnementaux, et les différentes crises économiques ont favorisé l’accélération du développement de la seconde main et de l’économie circulaire.
« Même si ce marché représente déjà plus de 7 milliards de dollars dans le monde, il n’en est encore qu’à ses débuts. C’est un modèle en pleine expansion où tout est encore à construire. Malgré la présence bien établie de certains acteurs sur ce marché, il reste beaucoup de place, dans tous les secteurs, pour des plateformes spécialisées. D’ailleurs, ce marché est estimé à plus de 14 milliards de dollars d’ici 2030. Cependant, les retailers doivent se lancer dès maintenant pour ne pas rater le coche et s’assurer une place de choix, dans le secteur, à l’avenir », soulignent les responsables. Pour eux, il s’agit même de faire de l’achat en seconde-main une priorité sur le neuf, à l’image du marché de l’automobile. « Pour pousser les acheteurs à penser d’abord seconde main, il faut leur offrir une expérience client optimisée. Cela signifie des fiches produits bien faites et très détaillées, des facilités de paiement, une protection des acheteurs ou encore une livraison rapide… Et si l’offre est suffisamment large sur la marketplace, tous les ingrédients sont réunis pour une réussite du projet. Au final, c’est le rapport à la consommation qui va être complètement repensé et permettra de lutter contre le gaspillage des ressources. »