top of page
Rechercher

Quand les satellites aident à anticiper la transition écologique

Mieux gérer l’eau est devenu primordial en France. Les sécheresses impressionnantes subies en 2022 ont démontré la nécessité d’anticiper les besoins, notamment dans le domaine agricole, en acquérant une connaissance plus précise des prélèvements nécessaires à l’irrigation. Pour ce faire, la société MEOSS, spécialiste en solutions géospatiales, a développé des outils d’aide à la gestion quantitative et qualitative de l’eau. Sa solution, baptisée WaterManagement, vient compléter sa gamme de services basés sur l’imagerie satellite et les données cartographiques, qui proposait d’ores et déjà de mesurer les séquestrations de carbone, l’érosion des parcelles agricoles ou encore d’analyser l’assolement d’un territoire.


Les besoins en irrigation sont de plus en plus importants alors que les réserves en eau peinent à se recharger à cause du manque de précipitations. « Il est devenu indispensable de surveiller la ressource et la pression mise sur l’eau via l’irrigation, c’est tout l’enjeu de l’outil WaterManagement développé par notre société. Grâce à l’imagerie satellite, nous accompagnons les territoires, au travers d’acteurs publics et privés, en créant des cartes interactives et rapports d’analyses qui sont de véritables outils d’aide à la décision, faciles à prendre en main, et qui fournissent des données précises et actualisées », explique

Thomas Ferrero, fondateur de MEOSS. Avec une forte accélération des lancements de satellites ces dernières années, l’imagerie spatiale est en pleine évolution. Mesure des précipitations, observation des surfaces irriguées, de l’humidité... Tout devient possible. « Nous utilisons principalement des images satellites du programme Copernicus mais également d’opérateurs privés comme Airbus ou Thales. Nous travaillons également avec l’Agence Spatiale Européenne (ESA) et le Centre National d’Études Spatiales (CNES) », poursuit Thomas Ferrero.


De l’irrigation à la qualité de l’eau

Les logiciels d’analyse mis au point par MEOSS permettent de soumettre à ses clients - collectivités territoriales, gestionnaires de l’eau, cabinets de conseil, assurances paramétriques ou encore coopératives agricoles - des cartes d’irrigation, un suivi des réserves en eau, une cartographie interactive... Riche de trois services, WaterManagement


offre la possibilité de suivre les parcelles irriguées et non-irriguées (MEO-Irrigation), de mesurer et suivre les plans d’eau (MEO-WaterReserve), et de contrôler la qualité de l’eau (MEO-WaterColor). « MEO-Irrigation permet de réaliser un diagnostic objectif sur la pratique de l’irrigation, même sur de vastes territoires. Il affine les estimations de volumes d’eau prélevés et observe les tendances dans le temps et l’espace. Il offre ainsi un panel d’indicateurs micro, à l’échelle de la parcelle, et d’indicateurs macro, à l’échelle du bassin versant, pour faciliter l’analyse et la prise de décision. Le secteur agricole est le premier préleveur d’eau (70%), la connaissance exhaustive des parcelles irriguées et des prélèvements est donc un sujet central pour les gestionnaires de l’eau et les acteurs du secteur agricole », précise Thomas Ferrero. Les rapports détaillés permettent une appréhension rapide et simplifiée de la donnée sous forme d’indicateurs et soumettent des recommandations sur les zones où agir. Une véritable mine d’informations pour mieux anticiper les risques et les tensions liées à l’eau.

Séquestration de carbone

Au service des territoires, l’imagerie satellite permet de rejouer le passé et ainsi d’anticiper le futur. Capables de fournir des millions de données d’observation, ces images satellites sont donc utiles à la compréhension du changement climatique. « Notre travail est de choisir les données pertinentes en fonction des critères de nos clients et de les exploiter au regard des problématiques locales. Depuis la création de notre société en 2018, nous avons développé toute une gamme d’outils au service de la transition écologique. » La réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’objectif de la neutralité carbone en 2050 ont ainsi poussé MEOSS à proposer un service de mesure de la capacité de stockage et de séquestration carbone sur les territoires. Baptisé MEO-Carbon, cet outil propose une cartographie des stocks de carbone dans les trois réservoirs principaux (sol, litière et biomasse), et localise les changements d’occupation du sol entre deux millésimes. « MEO-Carbon permet de suivre avec précision les flux de carbone pour mieux comprendre et identifier les actions à prioriser. Prenons l’exemple des acteurs publics : ils peuvent regarder leur trajectoire carbone du passé jusqu’à aujourd’hui mais aussi sanctuariser des puits de carbone et calculer le « coût carbone » d’une opération d’aménagement », ajoute Thomas Ferrero.

De nouveaux indicateurs

La gamme de services proposés par MEOSS ne s’arrête pas là. S’ajoutent un outil de mesure et de suivi de la sensibilité de l’érosion des parcelles agricoles (MEO-AgriPractice), un outil de connaissance de l’assolement d’un territoire (MEO-LandCover) ou encore un outil permettant de détecter et d’optimiser l’implantation de panneaux photovoltaïques (MEO-GreenEnergy). « L’ensemble de nos services vise à utiliser les images satellites pour aider à un meilleur aménagement des territoires dans le respect de l’environnement », souligne le président de la société. MEOSS a tout naturellement été labellisée GreenTech Innovation par l’Etat qui a mis ainsi en avant les projets innovants, en faveur de la transition écologique, portés par MEOSS. « Notre entreprise a toujours eu pour objectif d’innover dans les outils et les mesures pour accompagner les agriculteurs, les autorités locales et les acteurs de l’environnement, et les aider à préparer un avenir plus durable et plus responsable. Nous ne comptons bien sûr pas nous arrêter en si bon chemin et nous préparons d’ores et déjà le développement d’autres indicateurs qui permettront de mettre en relation la disponibilité et le stress sur les ressources, avec les besoins des territoires » conclut Thomas Ferrero.




Comments


bottom of page